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Transpole est une filiale de la multinationale Keolis. Sans être un service public, elle profite des Délégations de Service Public et donc, des impôts des habitants de la métropole pour s’en mettre plein les poches (105 millions d’euros reversés aux actionnaires du groupe en 2007, et près de 3 millions pour ceux de Transpole en 2008). C’est ainsi que les client-es loin de seulement se payer un déplacement, voient une partie du prix de leur ticket s’envoler dans l’achat des distributeurs, des pointeuses, des caméras ainsi que dans les dividendes des actionnaires et le salaire de ceux qui contrôlent s’ils ont bien un ticket valide. Le serpent qui se mord la queue, mais pas seulement.
Ça fait quoi ? Une communauté urbaine de « gauche » (ah ah ah ! ou hi hi hi ! selon votre degré d’hilarité face à l’énormité) qui se targue d’avoir mis à son service un « opérateur privé de transport public de voyageurs » (hein ?) et qui exploite les réseaux de bus, métro, tramways, le transport de personnes à mobilité réduite, le tout complété par le train via les pôles d’échanges, les transports départementaux (Arc-en-ciel), et très bientôt le vélo. Rien que ça. Une idéologie pour penser les déplacements qui, de fait, oblige les associations qui se mobilisaient pour offrir quelques uns de ces services, à mettre la clé sous la porte. Parce que elles, elles ne reçoivent pas toutes ces attentions de la part des élu-es.
Alors si nous payons toujours autant d’impôts, mais que les services publics diminuent, inutile de nous prendre pour des ânes ou de chercher à nous monter les uns contre les autres en montrant du doigt les chômeurs et autres allocataires. Nous, on a bien compris où il part notre argent.
De plus, à ceux qui répondront que tout service doit être payant histoire de responsabiliser les individus, il est temps de comprendre que tout le monde n’a pas les moyens de le faire ou le fait déjà par l’impôt, mais aussi de se rendre compte que les personnes les plus responsables que l’on rencontre sont rarement celles qui pensent tout au travers de l’argent.
Et par pitié, avec l’arrivée des puces RFID, les politiques sécuritaires, les rafles de plus en plus nombreuses et violentes, que politiciens et chargés de com, ou chargés de com de politiciens, ou chargés de com payés par les politiciens payés par nous, arrêtent de nous servir leurs discours à la sauce développement durable pour justifier leurs actions, parce que justement, ça ne peut plus durer !
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